Partage : Lin Yuru

Le journal quotidien Dharma de Maitre Cheng Yen, Tome du printemps, du 9 février au 15 février 2021.

Sujet : Soyez reconnaissant et chérissez l'eau

Traducteur : Julien Jeanmaire

Correcteurs : Eugénie Vasson

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Cher Maître bien-aimé, maîtres du monastère et la famille Tzu Chi partout dans le monde. Je me présente, Yuru. Aujourd’hui, je vais vous lire une lecture extraite de « Le journal quotidien Dharma de Maitre Cheng Yen, Tome du printemps, du 9 février au 15 février 2021 ». Le sujet est « Soyez reconnaissants et chérissez l’eau ».

Une équipe de professeurs enseignant la cérémonie du thé de « Jing Si Tea Etiquette » est venue au monastère, dans la salle de réception de Maitre Cheng Yen, pour effectuer la réception du thé. Ils ont relaté l’achèvement des cours couronné de succès du protocole de la cérémonie du thé à l’université internationale de Tzu Chi. Les élèves ont été assidus, et leur performance a été très bonne. Maître Cheng Yen a répondu : « Quelle belle vie. » Le Maître a dit, la cérémonie du thé semble méticuleuse, mais qu’elle ne peut que boire le thé au lieu de l’apprécier car souvent interrompue par des affaires qui exigent son attention. Pour elle, boire du thé est juste pour étancher la soif. Le Maître encourage tout le monde à « apprécier de boire du thé car certain n’ont pas même accès à de l’eau non potable ». Ensuite, regardons une vidéo sur l’eau puisée dans un village dans une montagne de la province du Gansu, en Chine.

Dans la vidéo, le Maître déclare : « Chaque jour, les villageois marchent vingt kilomètres pour puiser deux seaux d’eau potable pour leur famille. Ils réutilisent l’eau pour se laver les mains et le visage. Les bénévoles de Tzu Chi ont vu les défis associés à la sécheresse et ont cherché des moyens pour les aider. En dix ans, ils ont construit près de vingt mille réservoirs d’eau en collaboration avec une organisation caritative en Chine. Ils ont appris aux villageois à recueillir et à stocker l’eau de pluie qui est alors non contaminée et facile d’accès. Malheureusement, il y a eu une sécheresse prolongée. En 2007, la Fondation Tzu Chi a collaboré avec le gouvernement local pour lancer un programme de réinstallation. En 2011, le village de Tzu Chi a été établi dans le canton de Lichuan. Il y a des transports, une industrie et des métiers bien établis, et une école Tzu Chi est en cours de construction. Les villageois ont vu de l’espoir. Une grand-mère a dit avec gratitude : « Pendant de nombreuses années, je ne m’attendais pas à voir mes enfants revenir. Maintenant, chaque jour est comme le premier jour de l’An : nous partageons le petit-déjeuner tous ensemble et ils reviennent dîner le soir. ». Grand-mère Ma Haifang a dit : « J’ai vécu plus de la moitié de ma vie et je n’avais jamais ressenti cela. » Tzu Chi a semé des graines qui sont maintenant une forêt pleine d’arbres qui nous abrite tous où tout le monde peut apporter son aide et la faire grandir. »

Ils ont eu la chance de rencontrer des bénévoles de Tzu Chi qui ont aidé à construire les réservoirs. Pendant qu’en République du Zimbabwe, Deborah et son fils marchent une heure et demi chaque jour pour atteindre une source d’eau. En outre, un voyage par jour n’est pas suffisant, ils leurs en faut deux pour couvrir leur usage personnel et celui de leur bétail.

Alors que nous, avons accès à l’eau aussi facilement qu’en allumant le robinet, pour les endroits où l’eau est rare, c’est comme de la magie. Durant la première moitié de cette année, la pluie a été rare. Beaucoup de région de Taiwan ont eu des restrictions et d’interruption d’eau en raison du manque de pluie et d’approvisionnement en eau; la magie du robinet d’eau s’est alors évaporée. Il existe cependant de nombreuses façons d’économiser l’eau, comme l’utilisation d’économiseur d’eau pour contrôler le débit etc. Cependant, ces méthodes ne traitent que les symptômes du manque d’eau et non la cause profonde.

En réalité, la façon la plus fondamentale est d’être végétarien. Apprenons du Dr. Miao sur la meilleure façon de sauver la terre.

Dans la vidéo « Calling Dr. Miao » : Pour produire 1 kg de bœuf, nous avons besoin de 15 000 litres d’eau. Pour produire 1 kg de riz, nous n’avons besoin que de 3500 litres d’eau. Les humains abattent des forêts pour l’élevage. L’exploitation animale occupe 30 % de la superficie mondiale et 33 % supplémentaires sont des terres cultivées pour nourrir les animaux d’élevage exclusivement. Ainsi, les zones forestières qui contribuent à réguler le climat sont réduites et la consommation d’eau pour alimenter le bétail augmente. Cela épuise les ressources mondiales en eau. Une pénurie d’eau entraîne non seulement la sécheresse, mais aussi des conditions climatiques extrêmes. Alors, pouvez-vous encore manger des hamburgers? S’il vous plaît, poser votre hamburger et mangez plus de fruits et légumes de saison pour sauver la planète. Vous pouvez le faire.

Les recherches montrent que la quantité d’eau nécessaire à l’industrie du bétail est beaucoup plus importante que notre consommation quotidienne. Pendant ce temps, la déforestation endommage le sol et affecte sa capacité à retenir l’eau. Pour préserver les ressources en eau, nous devons réduire l’élevage et se tourner vers le végétarisme. « Travaillons ensemble pour limiter les désastres. Bien qu’elle soit stable à l’heure actuelle, nous devrions envisager le potentiel avenir. Si nous gaspillons de l’eau, nous pourrions être confrontés à la sécheresse et à la pénurie d’eau de plus en plus souvent. »

En espérant que ce message ait planté la graine de plus du végétarisme au quotidien pour protéger les êtres vivants et qu’on puisse chérir nos ressources en eau.